Les Debré, façon puzzle

Avec Play Boy, l'avocate (et sacrée écrivaine) Constance Debré règle ses comptes avec ce patronyme haï et toute la dynastie républicaine qui s’y rattache. Elle dévoile aussi sa force : celle d’une femme libre et d’un écrivain qui n’a pas peur de lâcher ses coups. Pas peur non plus d’en recevoir.

Avec Play Boy, l’avocate (et sacrée écrivaine) Constance Debré règle ses comptes avec ce patronyme haï et toute la dynastie républicaine qui s’y rattache. Elle dévoile aussi sa force : celle d’une femme libre et d’un écrivain qui n’a pas peur de lâcher ses coups. Pas peur non plus d’en recevoir.

Par Claire Morenvillez (Photo Frédéric Stucin / Editions Stock) 

Tout y passe et dans le désordre : la petite bourgeoisie, la famille, la morale, le genre, les clichés, l’entre-soi germanopratin. Tout le monde, et chacun, y prend pour son grade. Elle n’a pas pu faire autrement que de mettre ses tripes dans chaque chapitre.

On connaissait déjà, avant même d’ouvrir le livre, l’histoire sulfureuse de l’avocate encore un brin bon chic bon genre, issue d’un clan trop connu, qui vire sa cuti pour enfiler un blouson de cuir, s’assumer lesbienne et se mettre au ban de la famille.

On connaissait son histoire et on découvre son talent. Car il en faut pour décrire la

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