C’est bien sûr au général de Gaulle que l’on doit l’apparition d’un militaire dans le processus élyséen. Depuis, la tradition de l’aide de camp du président est demeurée. Dans les déplacements officiels, ce super factotum est à la fois la montre et la boussole du chef de l’État. Son uniforme est le garant de son apolitisme et de la continuité de l’État. Enquête sur un poste convoité, réservé à de jeunes officiers prometteurs et qui conduit le plus souvent au grade de général.
Par Constant Méheut
Il est toujours là, tapi dans l’ombre. Avant chaque prise de parole du chef de l’État, il lui revient de déposer son discours sur le pupitre. Dans la voiture présidentielle, il s’assied à la droite du conducteur, la place du mort lui revenant tout naturellement. Durant chaque déplacement officiel, il talonne le président de la République, en agrippant d’une main ferme la célèbre mallette noire contenant les codes de déclenchement de la force nucléaire. Son uniforme militaire devrait détonner parmi les costume-cravate, mais nul ne s’en avise. L’aide de camp, sorte d’assistant personnel du chef de l’État, est un personnage de l’ombre que le grand public s’est habitué à ne pas remarquer. En permanence dans le sillage du président de la République, sa discrète omniprésence indique pourtant qu’il est un rouage indispensable de
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