Tu parles, Charles Consigny !

Juriste, écrivain, éditorialiste au Point, on commence à voir sa jolie bouille dans les émissions de débats sur le petit écran. Né le 14 juillet 1989, Charles Consigny a avant tout la politique dans le sang. Son grand-père était chef de cabinet de Couve de Murville quand celui-ci était Premier ministre. Son père a fait l’ENA. Lorsqu’en 2011, Charles Consigny croise Christine Boutin sur un plateau de télévision, il intègre son équipe de campagne. Mais ce jeune militant UMP légitimiste, qui se définit comme patriote, et dont les idoles intellectuelles sont Alain Finkielkraut et Renaud Camus, en pince avant tout pour Nicolas Sarkozy.

PAR ARNAUD VIVIANT
PORTRAIT TOM TS74

Vous êtes né le 14 juillet 1989, pour le bicentenaire de la Révolution française. Vous avez donc reçu comme tous les enfants de France et des territoires d’outre-mer nés ce jour-là  une lettre de François Mitterrand. J’imagine que vous l’avez gardée. Que racontait-elle ?

Non, on l’a perdue, cette lettre. Je sais qu’elle a existé un moment, mais elle a disparu. Une lettre assez banale, je crois, félicitant mes parents de cette naissance, rappelant les vertus de cette république, le sang qu’il a fallu verser pour y parvenir, et l’importance des droits énoncés dans la déclaration de 1789. Je pense que c’était quelque chose comme ça…

Cela fait-il quelque chose de se dire : « Je suis né le jour de la fête nationale » ? Qui plus est, le jour du bicentenaire de la Révolution ?

Je ne sais pas. C’est quand même un peu gadget, je ne sais pas si j’en ferai un argument. Est-ce que cela m’autorise à penser que j’aurai un destin national ? Pas sûr… (rires).

Vous venez en tout cas d’une famille assez politique, puisque votre grand-père paternel, Pierre Consigny, était le directeur de cabinet de Couve de Murville lorsque celui-ci était Premier ministre. Il était également maire et conseiller général.

En effet. Mais il a plutôt fait une carrière de haut fonctionnaire qu’une carrière en politique, même s’il allait tous les week-ends dans l’Orne. Il aimait beaucoup ça. Il y allait souvent seul, sans femme ni enfant ni ami. Mais il était moins orienté vers des scrutins que vers des postes. Ensuite, il a été président de la Croix rouge, puis président de la Monnaie de Paris. Il a aussi beaucoup travaillé avec

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