Les Français l’ont découvert adolescent, dans la presse à grand tirage des années 70, aux côtés d’un père-président qui aimait bien faire poser les siens, façon Kennedy. Ils l’ont retrouvé trente ans plus tard sur les bancs de l’Assemblée. Louis Giscard d’Estaing venait de prendre la suite de Valéry dans la IIIème circonscription du Puy-de-Dôme. Depuis, il a perdu son siège, mais conserve la mairie de Chamalières, en Auvergne, dont son père fut l’édile de 1967 à 1974. Le troisième enfant de VGE n’a hérité ni d’un courant, ni d’un parti. Mais par attachement autant que par conviction, il reste un giscardien.
PAR LAURA POUGET
« J’ai retrouvé quelque chose qui pourrait vous intéresser. » Louis Giscard d’Estaing pose sur son bureau une photo un peu écornée, grand format noir et blanc. La scène se passe en août 1980. Le jeune homme, alors âgé de 21 ans, reçoit ses « épaulettes » d’officier de réserve, à l’issue de quatre mois d’instruction militaire à l’école de Saumur. Le président de la République de l’époque, son père, est présent pour le féliciter. Il fait dos au photographe, mais concentre tous les regards. Louis l’embrasse. Il lui vole la vedette. Drôle de cliché où tout s’illustre, de la lourdeur du patronyme à la fidélité du fils. (Photo militaire)
« Giscardien intégral », dit de lui Jean-Pierre Raffarin, lui-même ancien lieutenant du père. Louis connaît sur le bout des doigts la carrière de
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