PAR ANTOINE BUENO, ÉCRIVAIN, CHARGE DE MISSION AU SÉNAT ET ANCIENNE PLUME DE FRANÇOIS BAYROU
ILLUSTRATIONS BEN TARDIF
Tu ne tueras point (la langue)
Massacrer serait sans doute le terme le plus juste. Une plume politique est censée bien écrire (peut-être n’est-il pas totalement inutile de le préciser dès le début…). Ce qui d’ailleurs est absurde, quand on y pense, puisqu’un discours doit théoriquement refléter le style et niveau de langage de celui qui le prononce… Mais non, c’est ainsi, la vanité conduit une large part du personnel politique à attendre de ses collaborateurs du Flaubert, quand bien même ne lui viendrait spontanément à la bouche que du Frédéric Dard (si ce n’est du Fluide Glacial ou du Biba). Et c’est là que les ennuis commencent, car bien rares sont les belles plumes. Un commandement qui vaut aussi pour les normaliens, aussi en place soient-ils (voir commandement 3). D’où mon premier conseil : se faciliter la vie. Comment ? En s’efforçant de ne
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