PAR AURELIE DARBOURET
Armé de son pistolet électrique, ni les éléphants, ni les rhino, ni les pygmées rouges ne résistent au jeune aventurier. Dans Tom Swift And His Electric Rifle, paru en 1911, le héros des petits Américains délivre ses amis au fin fond de la jungle grâce à son arme survoltée. Soixante ans plus tard, gagnant une voyelle au passage, la fiction sort des oubliettes et devient Tom A. Swift’s Electric Rifle, l’acronyme de Taser.
Mais le Taser est bien réel et « il ne tue pas » martèle la firme. L’arme électrique propulse deux sondes qui s’accrochent sur les vêtements de l’agresseur, libèrent une charge électrique et le paralysent quelques secondes. C’est ce qui est arrivé à un forcené d’Antibes, retranché chez lui, armé d’un couteau, refusant catégoriquement de se rendre au GIPN. Ou encore à cet homme muni d’une fourche et d’un pied de biche décidé à en finir avec son voisin. Depuis 2004, police, gendarmerie et administrations pénitentiaires en sont équipées. Selon l’entreprise américaine, la France en a aurait acheté 6 000.
À l’origine des pistolets Taser, il y a un homme, Jack Cover, né en 1920. Ingénieur en aérospatial et géo-touve-tout infatigable, on lui doit la brosse à dents électrique et l’interrupteur à commande vocale. Dans les années 60,
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