EXIT LE SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUX ANCIENS COMBATTANTS. Dans le gouvernement d’Édouard Philippe, c’est désormais à la secrétaire d’État aux Armées, Geneviève Darrieussecq, que revient la charge de ce portefeuille pas tout à fait comme les autres. Planque, vocation, ou poste de transition ? À l’occasion de sa « disparition », Charles s’est penché sur le cas de ce secrétaire d’État considéré parfois comme le dernier de la classe ministérielle.
PAR CLÉMENCE DE BLASI
IMAGES JOCELYN COLLAGES
Inutile d’y aller par quatre chemins : la plupart des ministres et secrétaires d’État aux Anciens combattants n’ont pas vraiment marqué l’histoire de la politique française. Pourtant, depuis 1917, ils ont été de tous les gouvernements. Parmi eux, quelques figures se distinguent : celle d’André Maginot, initiateur de la ligne du même nom, ministre des Pensions, primes et allocations de guerre au début de la IIIème République, ou encore celle d’un jeune homme de 31 ans, un certain François Mitterrand, nommé en 1947 au poste de ministre des Anciens combattants et des victimes de guerre.
Pendant une quarantaine de jours, du 13 mai au 23 juin 1988, Jacques Mellick fut l’un d’eux, alors que Mitterrand entamait son second mandat de président. À 76 ans, l’ancien secrétaire d’État du gouvernement Rocard s’intéresse encore à la chose politique ; il est toujours conseiller municipal à Béthune (Pas-de-Calais). Chemise finement rayée, cravate bleue à pois blancs et manières joliment surannées, l’homme porte beau. « Je me souviens bien de
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