Tu parles Carlos Da Silva !

Son nom est irrémédiablement lié à celui de Manuel Valls, dont il fut par trois fois le suppléant aux élections législatives. En 2012, l’entrée de son mentor au gouvernement permet à Carlos da Silva de s’assoir sur les bancs de l’Assemblée nationale. En parallèle, ce fils d’émigrés portugais fait son trou au Parti socialiste, dont il est aujourd’hui le porte-parole.

PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD VIVIANT
PORTRAIT PHILIPPE GOMONT

Carlos de Silva. Mes parents ont hésité sur le choix de mon prénom. Dans la liste, il y avait aussi Philippe et… Manuel ! C’est marrant, non ? Je fais partie d’une génération dont les parents ne pensaient pas que nous allions rester en France. Dix ans plus tard : mes petits cousins ont des prénoms qui sont identiques dans les deux langues. Et vingt ans plus tard, les enfants dans ma famille ont des prénoms exclusivement français. Mais mes parents pensaient vraiment qu’ils allaient retourner vivre là-bas. Du coup, bingo ! Carlos.

Vous retournez encore au Portugal ?

Chaque année. Jusqu’à mes 18 ans, c’était mes seules grandes vacances. Je suis originaire du nord, la région la plus pauvre, comme nombre de Portugais vivant en France qui sont des émigrés économique plutôt que politiques. Au début des années 80, quand j’allais là-bas, j’avais vraiment l’impression de visiter la misère. L’entrée dans l’Europe a changé la donne sur le plan économique, mais aussi social ainsi qu’au niveau des mœurs. Mais depuis cinq ans, c’est redevenu

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