FRANÇOIS MOLINS
PAR JEAN-JACQUES URVOAS, Ancien garde des Sceaux
Lorsqu’il fut garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas s’est bien gardé d’entretenir des relations avec le procureur de Paris, François Molins. Séparation des pouvoirs oblige. C’est donc un portrait lointain, mais chaleureux, qu’il trace de ce magistrat qui, dans une France meurtrie par les attentats, a su redonner un certain lustre à la communication judiciaire.
ILLUSTRATIONS DA COFFEE TIME
François Molins doit beaucoup à Albin Chalandon. Plus exactement, le procureur de Paris tire l’essentiel de son pouvoir et de sa visibilité dans la lutte antiterroriste des dispositions issues de la loi du 9 septembre 1986, portée par le garde des Sceaux de l’époque.
En effet, si la mise en place du dispositif de prévention et de répression du terrorisme — qui place en son centre l’autorité judiciaire, et singulièrement le parquet parisien —
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