sarkovirus contre coronavirus

A l’heure où tout le monde se terre chez soi, Nicolas Sarkozy, au contraire, sort prendre l’air. Le souffle du vent de la campagne lui murmure à l’oreille qu’il ne connait qu’un virus, celui de la politique. 

PAR THOMAS THEVENOUD © World Economic Forum

Si la propagation du Covid-19 ne l’en avait pas empêché pour cause d’annulation, Nicolas Sarkozy aurait été à Marseille entre les deux tours des élections municipales. À Perpignan juste avant. En attendant, la presse lui a attribué un nouveau titre : « agent de liaison ». Partout où il va, il tente de recoller les morceaux d’une droite en quarantaine électorale depuis 2017.

A Paris, l’ancien président endosse aussi le rôle (un de ses préférés) d’ambianceur de fin de campagne. La salle Gaveau a beau faire un peu plus de 1 000 places, son meeting avec Rachida Dati n’a pas été annulé, contrairement aux directives du ministre de la santé.

On la croyait statufiée en maire du 7ème arrondissement, Rachida est revenue plus vivante que jamais. Le virus ne l’avait pas quitté. A quelques jours du 1er tour, la candidate de la droite parisienne talonne la maire sortante dans les sondages.

Mais, parmi les soutiens d’Anne Hidalgo, on affecte le plus grand calme, celui des experts-comptables et on se rassure en faisant des additions : « Pas de réserves au second tour. Elle ne gagnera jamais. » 

C’est oublier un peu vite que la politique tient désormais plus du judo que de l’arithmétique.

Cédric Villani commence à le comprendre lui qui a perdu son meilleur ennemi avec le renoncement de Benjamin Griveaux… 

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