Le secrétaire général des Jeunes communistes a grandi avec le souci de « faire changer les choses » et « l’envie d’en découdre », imprégné par l’engagement de ses parents militants. À 29 ans, ce mec « d’orga » dirige la JC avec simplicité, en leader malgré lui.
PAR FRANCK BERTEAU
PORTRAITS ARNAUD MEYER
Pierric Annoot ne se vit pas comme une évidence. Et pourtant. Le parcours du secrétaire général du Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJCF) depuis 2008 évoque une fonction algébrique sans inconnues. Les plus ésotériques parleront de destinée. Les profanes de chemin balisé. Ne lui dites pas cela. Le responsable politique de 29 ans s’en défendra et aura tendance à prendre la comparaison plus comme une caricature que comme une peinture fidèle.
Le jeune homme ne pouvait pourtant pas échapper aux enthousiasmes et aux déconvenues de l’engagement. Pas avec une famille comme la sienne, faite de « combattants du quotidien », militants dans l’âme. Originaire du Nord, son père a connu les corons et travaillé dès ses 16 ans dans une boîte de tourneurs-fraiseurs. La rencontre avec des « camarades » de la CGT l’aiguille vers le Parti communiste. Sa mère, Ch’ti également, a elle enchaîné boulots précaires et périodes de chômage avant de devenir assistante parlementaire, pendant onze ans, de Maxime Gremetz, député communiste de la Somme.
Du coup, dans les souvenirs de Pierric Annoot, L’Humanité traîne
Vous voulez lire la suite ?
Profitez de tous les articles de Charles en illimité !
Inscrivez-vous et bénéficiez de 8 semaines d’essai gratuit sans aucun engagement.
Recevez chaque semaine Charles l'hebdo
Acheter l'article
pour 3€
Tout Charles en illimité
L’hebdo, les podcasts, le site
Dès 6€ / mois
Vous avez déjà un compte ? Identifiez-vous