Pascale Boistard, l’ancienne secrétaire d’État chargée des Droits des femmes, aujourd’hui secrétaire d’État chargée des Personnes âgées et de l’autonomie, n’a pas de mots assez forts pour vilipender l’action et la pensée de Marine Le Pen. Plus qu’un portrait, c’est un réquisitoire pour un procès en haute trahison de la France, où seront cités pas moins que le général de Gaulle et Saint-Just.
PAR PASCALE BOISTARD, SECRÉTAIRE D’ÉTAT CHARGÉE DES PERSONNES ÂGÉES ET DE L’AUTONOMIE
ILLUSTRATIONS SÉBASTIEN LE GAL
21 Avril 2002. Ses larmes de joie, devant les caméras de télévision, à l’annonce de la qualification de son père pour le second tour de l’élection présidentielle, donnaient à Mme Le Pen, son statut d’héritière politique. Le récit dynastique de cette famille, incrustée dans l’histoire de la République pour mieux en combattre les principes mêmes, prenait un nouvel élan.
2011. Recevant le bâton de maréchal de son père, elle s’empressa d’écrire une nouvelle histoire pour le parti d’extrême droite. Une histoire débarrassée des oripeaux colonialistes et des outrances faites à la mémoire des victimes de la Shoah. Une
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