Des petits jeunes au poil !

Un peu considérés comme des bisounours, souvent raillés pour leurs actions loufoques, les Jeunes Écologistes (JE) défendent un militantisme inventif et festif. Cette pépinière qui se veut à la fois autonome et solidaire de son grand frère, espère sinon mûrir, du moins gagner en crédibilité. Nous les avons rencontrés lors des récentes Journées d’été d’Europe Écologie Les Verts, à Bordeaux.

PAR MATHILDE SIRAUD

L’édition 2014 des Journées d’été d’EELV se clôture par le cabaret d’anniversaire des quarante ans de l’écologie politique. À la tribune, les dinosaures du mouvement se succèdent pour rappeler les souvenirs, devant une foule de militants qui s’esclaffent puis se taisent comme un seul homme. La jeune garde est là aussi. La plupart n’ont pas connu les grands moments qui ont fondé l’écologie politique. Mais ils incarnent la génération de l’après Tchernobyl, du sommet de Copenhague, de la catastrophe de Fukushima. Ils ont la vingtaine bouillonnante, bercée par de grands principes, agitée par l’impatience d’accéder à la maturité.

Alors que les cadres du parti délivrent les « prix Castor », récompensant, en vrac, le meilleur logisticien, la presse la moins complaisante, l’habit le plus écolo, etc, Lucas Nédélec et Laura Chatel, tout juste réélus pour un nouveau mandat au bureau exécutif des Jeunes Écologistes (JE), attendent leur tour pour monter sur scène. Texte à la main, ils trépignent. Le prix qu’ils décernent, c’est celui

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